TRAPPES AU COEUR
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42 ANS 
de MANDAT MUNICIPAL

Aperçu historique

à partir de réflexions inspirées 
par la TABLE RONDE TV-Fil 
du 23 février  2004
sur l’image de Trappes

par Bernard HUGO , 
Maire honoraire de Trappes


Petit rappel historique

Certains évoquent souvent à l’approche d’échéances électorales 
ces 70 années de gestion communiste 
qui auraient été vécues “tragiquement” 
par la population de notre ville, 
d’autres “l’image épouvantail” de celle-ci ; 
comme récemment encore dans le cadre 
d’une émission de télé de France 2 en février. 

D’autres aujourd’hui parlent de l’héritage ! 

Sachons raison garder. 

Sur ces 70 années, j’en  ai vécu 50 à Trappes 
dont 42 à la direction municipale de la ville 
et je ne pense pas l’avoir exercée d’une manière dictatoriale. 

Qu’il me soit permis de remettre les pendules à l’heure , 
surtout pour les nouveaux Trappistes 
qui n’ont pas connu le développement ultra rapide ( 2 générations) 
de cette ville dont les réalisations et l’équipement 
peuvent être comparés  sans aucune hésitation 
avec d’autres villes d’importance égale. 

C’est l’objectif de ce document.

*****

A la sortie de l’Ecole normale d’instituteurs  de Versailles et après un court séjour à Montfort- l’Amaury je suis nommé  à Trappes en 1953 et crée le Foyer laïque municipal dont j’assume le secrétariat général dès 1954  . 

Je suis élu Maire-adjoint en 1959 ( école - sports - culture) 
1er Adjoint en 1965 et Maire en 1966 
avec la volonté affirmée de travailler en  équipe  sur un programme élaboré avec la population et mis en œuvre par l’ensemble des élus en partenariat avec les administrations , les associations et à partir des années 1970 avec les institutions  de la ville nouvelle pour l’aménagement de la“ Plaine de Neauphle” . 

Je n’ai jamais pris une seule décision importante sans en avoir discuté avec mes pairs et le plus souvent avec la population , ce qui m’est parfois reproché. 

En 1996 je considère qu’une ville jeune doit avoir un Maire désormais plus jeune . 

Jacques Monquaut me remplacera et poursuivra ce travail : je reste conseiller municipal jusqu’ à la fin de mon mandat en 2001.

J’insiste sur  le travail énorme des élus dans le cadre des villes nouvelles : réunions doublées ,voire triplées pour ceux 
qui ont des responsabilités aussi au SAN et à l’EPA 
( Bureau municipal, conseil municipal, commissions et groupes de travail ; mêmes structures au niveau du SAN ; Conseil d’administration de l’EPA et groupes de travail avec celui-ci…) 
auxquelles il faut ajouter les réunions 
avec les administrations et les habitants des divers quartiers , 
les démarches pour défendre les revendications des uns et des autres 
et la participation aux diverses manifestations municipales et associatives…

*****


Idées forces 

Le cadre

Au cours de ces années après la période relativement euphorique d’après guerre qui connaît un développement positif pour la France et les communes et dont bénéficie également Trappes, la crise économique se développe   à partir des années 70 qui - pour faire court -nous conduira aujourd’hui à la mondialisation des marchés ou tout devient marchandise: malgré les espoirs de 1981 avec la décentralisation mise en place dès 1983 mais sans  les moyens financiers indispensables et  le statut des élus promis par Mitterrand . Actuellement Chirac et   Raffarin “ décentralisent ”  en aggravant plus particulièrement la situation  financière des collectivités locales malgré les promesses de transfert de ressources

Les conséquences

Misère accentuée : familles en difficulté (51%de Rmistes) ,  chômage important (2006 au 31/12/04 soit un taux de chômage de 13% de la population active) malgré l’aménagement de 5 zones industrielles désormais essentiellement tertiaires ( les difficultés pour obtenir de l’Education nationale l’adaptation des formations à l’offre d’ emplois et le racisme même de certains établissements de l’enseignement secondaire et surtout d’entreprises l’égard de jeunes portant un nom d’origine africaine ou maghrébine pourtant Français aggravent ce nombre ) ; trop de jeunes sans avenir : perte des valeurs et des repères  de notre société  ; conscience des droits mais oubli des devoirs ; développement forcené de l’individualisme ; de plus en plus “solitaires collectivement”

entraînent

la déconsidération du politique , l’abstention , l’ exaspération des extrémismes  donc des intégrismes et du fanatisme notamment religieux , le développement par les jeunes pilotés souvent par des moins jeunes d’une économie parallèle dangereuse ( la drogue ) tant au plan de la santé que de la sécurité et du civisme.

mais TRAPPES a toujours été une ville  accueillante et solidaire qui fait face à ses diffi -cultés grâce à un service public * de qualité et à son tissu associatif très important et d’une grande efficacité.

* alors que la majorité présidentielle actuelle   dénigre et   attaque le service public



*****
Urbanisation de TRAPPES

Projet municipal d’après guerre : 12 à 15 000 habitants 

A  mon arrivée à Trappes en 1953)  la ville en compte près de 5000. 

Assainissement et voirie  sont conçus… à l’échelle de cet objectif 
avec une zone industrielle et une zone de loisirs 
selon le plan de M. CAMELOT, urbaniste de l’état ,
élaboré avec la municipalité mais non retenu par le Préfet.

Lire notamment les livres de 
Victor Belot ( Trappes-hier-aujourd’hui et demain*) 
et Raymond Lavigne (Trappes : mémoires d’avenir**)

   *  épuisé : le trouver en bibliothèque ou aux archives
**  disponible en Mairie ( service information)



1/1 
Années 50 / 70 :
avant la ville nouvelle

Conséquences de la guerre : 70%  des bâtiments publics et privés sont endommagés voire complètement détruits – pas de logements pour les jeunes-dédommagement  et relogement des sinistrés…habitant  encore dans les “  baraques ” du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.Trappes n’échappe pas à la crise nationale du logement .

Confort inexistant des maisons (chauffage , salles d’eau …)

avant 1966 , date de mon élection comme Maire

(je suis adjoint en 1959)
-“Cité nouvelle ” avant 1950  avec l’architecte Guitton où logent essentiellement des cheminots
-Cités Barbusse (234 logements occupés en 1959) et Lopofa (100 en décembre 1958) : deux programmes sociaux réalisés avec l ’aide financière de la ville ou  l’apport du terrain d’où des loyers plus bas
-Cité million( 70 en 1958  )
-Jacques Boubas (80 en 1959 )
-Cité des Yvelines (266 en 1961) accueillant  notamment  50 familles de  rapatriés d’Algérie en priorité
-construction logements en accession ( avec commerces au  36 ave. P-V Couturier  - aux 10 ,  54 et 60 rue Jean Jaurès  , et  sans commerce à La “garenne à Bréfaut”…)

La ville compte alors un peu moins de 10 000 habitants 


Intervention du Nouveau Foyer 

Les villes sont soumises à la pression de la DDE ( Direction Départementale de l’Equipement ) c’est à dire de l’Etat   : l’heure est à la construction de logements sociaux tant la crise est grande sur la base  des SDAU (Schéma d’Aménagement et d’Urbanisme).
La loi foncière qui  permettra  la maîtrise municipale du sol n’existe  pas encore. Par la suite  les POS (Plans d’Occupation des Sols )les ZAD  (Zone d’aménagement différé permettant la maîtrise des sols) seront introduits progressivement mais pas encore les ZAC ( Zone d’Action Concertée) qui rendront obligatoire un plan de financement apportant une contribution des promoteurs à la construction des équipements publics ).

Le “ Nouveau Foyer” est une société privée d’HLM, émanation de la Caisse des dépôts et consignations introduits près du Maire dans des conditions que j’ignore par un architecte entreprenant  M. Forcioli. Après l’acceptation de  petits programme de logements  par la ville ( Gérard Philipe et Paul Langevin) , celle-ci formule des réserves   pour les autres   programmes que le “Nouveau Foyer” veut construire sur des terrains achetés  à proximité au fur et à mesure qu’ils sont libérés par le gros exploitant agricole ( M. Cuypers )  comme une tâche d’huile s’étale sans contours définis .D’autant qu’il propose   de construire seulement des programmes de moins de 500  logements afin d’ échapper au FNAFU (Fonds d’aménagement foncier et urbain contraignant les promoteurs à participer au financement des équipements publics induits ).

A noter qu’à cette époque ce n’est pas le Maire qui accorde le permis de construire mais le Préfet Il demande l’avis  du Maire ( et non du conseil municipal* ) et  celui du Directeur départemental de l’équipement . Il tranche toujours en faveur  de ce dernier qui estime les plans conformes aux règles de l’urbanisme en vigueur   . Précisons que maintenant c’est le maire en sa qualité de représentant local de l’Etat qui accorde ce permis après consultation de la DDE  sauf pour les programmes de plus de 50 logements  dans les zones dites d’intérêt national comme les villes nouvelles .

*personnellement j’ai toujours consulté  le Conseil municipal avant de donner un avis 

Après d’ âpres discussions nous obtenons le droit d’attribuer 50% des logements en contre-partie de la garantie des emprunts ( donc du risque financier pour la ville d’avoir à   rembourser les emprunts contractés par le promoteur si celui-ci est défaillant risque, limité à la vérité  et jamais utilisé à ma connaissance)

Ci-dessous , ce tableau présente les  principaux programmes présentés par le Nouveau Foyer

permis déposé en   nom du square nombre de logements réalisés en remarques
1962 Gérard Philipe 320 1964 
1964 Paul Langevin 266 1966 
1964 Léo Lagrange 518 1967 *
1965 Henri Wallon 484 1966 **

* en deux tranches 
  ** 1ère tranche

Même s’ils se présentent sous forme de barres organisées selon un plan masse répétitif d’un quartier à l’autre et refermés sur eux mêmes ( architecture  typique des années 60 ) de très ces appartements  sont bien conçus et spacieux ( encore aujourd’hui les plus spacieux de la ville ) avec des fleurs en pied d’immeubles , des gardiens nombreux et efficaces  , des amicales de locataires actives- avec des fêtes de quartiers. Le centre commercial avec bassin et poissons rouges est incontestablement le plus grand et le plus beau de la région à cette époque avec des magasins modernes. Mais dés la moitié des années 70 , la situation se dégrade considérablement


 *****


Pendant mon mandat de maire 
( 1966- 1996 )
 

Dans la 2ème moitié  des années 60 , 
la municipalité par délibération 
demande la création  d’un Office municipal HLM 
qui est refusée par le  Préfet

Construction de petits programmes . 
A la fin des années 60 rue du pasteur Martin Luther King 
Résidence 90 logements  (CD 23 dit route d’Elancourt) )

Dans les années 1977 
réalisation de notre première Zone pavillonnaire 
au long de l’avenue Salvador Allendé près du carrefour avec le CD 23 . 
Les acheteurs sont associés aux discussions pour le choix du promoteur , 
de l’architecte , des matériaux , 
également  pour la définition du plan masse de celle-ci 
et de ses financements sans intervention  de la ville nouvelle.

Bataille importante aussi  dans les années 80 
avec les habitants de la Cité des“ Dents de scie” * 
pour la sauver de la destruction en obtenant 
( avec l’aide également de l’Ecomusée) 
le classement à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques 
et leur réhabilitation 

Réhabilitation des logements HBM * d’avant la guerre rue Gabriel Péri*

*ces deux programmes construits avant la 2ème guerre mondiale appartiennent à l’OPIVOYE ( Office Public Interdépartemental des Val d’Oise, Yvelines et Essonne ) qui veut construire des immeubles à la place des “Dents de Scie”.



Le quartier des Merisiers
Toujours avec le Nouveau Foyer
 
permis déposé en nom du square nombre de logements  réalisés
en
remarques
1965 Maurice Thorez  248  1970 
1964 Jean Macé  490  1967  *
1966  Henri Wallon 116  1969  **
1966  Commune de Paris 946  1970  ***
1966 Yves Farge  316  1968  ****
1980 Jules Védrines  240  1983  *****

   * avis très réservé de mon prédécesseur mais  programme finalement réalisé à la demande de la Météo et du Laboratoire départemental des Ponts et Chaussées . Compte tenu de l’isolement de ce quartier , j’avais souhaité que l’on puisse construire un petit centre commercial et réservé à cet effet un terrain dans ce programme . Monsieur Jopart , PDG de la SEZAC ( voir page 20 ) accepte de le construire mais sans croire réellement à son succès estimant que le nombre de logements ne suffira  pas à  le faire vivre . Malheureusement l’expérience lui donnera raison .Le centre où une petite superette rendait d’immenses services à la population de ce quartier isolé vivra quelques années et fermera .Aujourd’hui une partie est devenue Maison des familles et accueille  des salles de musique .Seule subsiste une pharmacie à proximité rue jean Zay .

     ** 2ème tranche pour laquelle un avis défavorable a été donné pour les raisons expliquées plus haut 

     *** 470  en 1970 au lieu des 948 prévus et autorisés par la DDE que nous combattons !

  ****Avis défavorable également 

***** après 2 ans de discussions avec le Nouveau Foyer et l’architecte sur la conception de l’ensemble et la volonté d’intégrer des foyers d’accueil éclatés –Foyers  “Soleil ”! - pour jeunes , personnes âgées , handicapés. Réalisation seulement de logements pour handicapés avec aménagement des trottoirs pour leur permettre de circuler en fauteuil roulant jusqu’à différents points  de services de la ville mais le square réalisé est de qualité et nous pose peu pour ne pas dire pas de problème particulier.



Attribution  des logements 

par la ville 
réduite à 20% 
toujours en contre-partie de la garantie des emprunts et modification 
des  financements (aide à la personne substituée à l’aide à la pierre) 
puis bientôt 10% 

tandis que le SAN en attribuera 10% également 
et relogera le plus souvent  à Trappes des gens en situation difficile . 

Le Préfet 
en attribue 30% à partir du fichier central des mal logés 

Employeurs 1%
et 30 à 50% sont attribués au titre de la taxe de 1%
sur les salaires payée par les entreprises importantes. 
Ainsi Renault reloge dans notre ville 
beaucoup de ses employés de Flins 
et Simca de Poissy    assurant leur transport  par   cars. 
Beaucoup de travailleurs immigrés déjà …

( D’ailleurs les autres villes 
à l’exception de Guyancourt et La Verrière 
refusent de construire des  logements sociaux 
et nous reprochent ensuite en constatant nos difficultés 
d’avoir fait un choix social donc politique 
comme Montigny ,Voisins et même Elancourt : 
ne pourrait - on pas leur retourner l’argument 
dans la mesure où ils accentuent par leur refus anti-social 
nos propres difficultés 
et condamnent leurs jeunes et leurs familles en difficulté 
à chercher à se reloger à …Trappes  aujourd’hui encore? 

Les préoccupations électorales ne sont elles  pas liées à ce refus ?
Aujourd’hui elles ont l’obligation légale - Loi Gayssot 
d’ en construire mais traînent les pieds )

Le quartier des Merisiers compte environ 10 000 habitants



1964 : partition  de la  Seine-et Oise-  et création du département des Yvelines . Trappes est dans le canton de Versailles-ouest représenté par Paul-Louis Tenaillon puis  par Jean Cuguen. En  1970  le canton de Trappes  est créé :  le plus gros canton  du  département des Yvelines ( 90 000 habitants dans 6 communes dont 5 en plein développement : Trappes , Fontenay-le-Fleury, Les Clayes-sous-Bois, Bois- d’Arcy , Plaisir et Thiverval-Grignon ) .Jean Cuguen reste notre Conseiller général. Je le remplacerai en 1973.Comme lui à cette époque ,  avant la décentralisation ,  je siège dans une quinzaine de conseils d’administration des établissements publics situés sur le canton (collèges , lycées, hôpitaux départementaux )

*****



1 2 
Années 70/90 
avec surtout la ville nouvelle

Projet de villes nouvelles 
initié par  le Président de la République Charles de Gaulle 
et mis en œuvre dans la région parisienne 
par le Président du District de Paris , 
Paul Delouvrier, grand commis de l’Etat . 

Premier projet démentiel : 
5  villes nouvelles d’un million d’habitants 
afin de porter de 11 à 16 millions la population de celle-ci 

L’ objectif  sera remis en cause 
par  de nombreux élus de toutes sensibilités 
mais communistes et parfois socialistes 
mènent une action résolument contre.

Objectifs économiques
les mauvais esprits affirment à cette époque que les banques et les grosses  sociétés de construction et de travaux publics se seraient partagés  les terrains réservés aux villes nouvelles – la nôtre n’y échappant pas- à partir d’une balade en hélicoptère avec de hautes personnalités .

Objectifs politiques à moyen terme
transformation de Paris en centre d’affaires (il faut déloger le plus grand nombre d’ habitants  des quartiers populaires ) ,
restructuration de la banlieue dite rouge en s’attaquant plus particulièrement aux municipalités communistes afin d’en faire disparaître le plus grand nombre, en relogeant dans la 2ème couronne nombre de familles en difficultés.

Objectif presque atteint aujourd’hui ou certaines complicités ou collusions contre nature, comme nous en avons vécues lors des élections municipales 2002 dans notre région , élections non correctes politiquement, ont fait tomber plusieurs municipalités dirigées par un maire communiste .


*****
1968 :
Aménagement de la ville nouvelle 
dite de Trappes puis St Quentin en Yvelines

Je suis invité à partir de 1968 à la section d’études de la Mission d’aménagement de la ville nouvelle dite de Trappes et fais la connaissance du Directeur  Serge Golberg , futur Directeur général de l’EPA avant qu’il ne s’installe à Buloyer avec l’EPA .

Le projet nous concernant :
Ville nouvelle de Trappes concerne dans un premier temps  un périmètre de 27 communes de Pontchartrain à Saint-Rémy -les -Chevreuse . 

Puis   il sera opérationnel sur un territoire de 7500 ha 
– aussi grand que Paris intra-muros – 
regroupant 11 communes , 
réparties dans trois ensembles  appelés 
Trappes- Ouest ( La Verrière , Elancourt, Maurepas  et Coignières  ) Trappes-Centre ( la ville de Trappes seule mais avec une lourde urbanisation autour de l’étang de Saint-Quentin) 
et Trappes-Est  (Montigny-le-Bretonneux , Voisins-le-Bretonneux , Magny-les Hameaux et Guyancourt ).

Paul Delouvrier  envisage 1 million d’habitants 
dont 100 000 habitants   sur le territoire de Trappes . 

Aménagé  au 17ème siècle avec tout un réseau de rigoles pour alimenter les jeux d’eau du château de Versailles (réseau qui finalement ne servira que pour évacuer- difficilement d’ailleurs- les eaux pluviales du plateau) l’étang de Saint- Quentin donnera rapidement son nom à la ville nouvelle : Saint-Quentin-en Yvelines 
nom jugé  plus commercial et surtout moins politique 
par le gouvernement 
que celui de Trappes municipalité communiste .

Les trois Trappes seront désormais appelés 
quartiers Ouest , Centre et Est 
et  devront s’organiser  autour d’un  cœur de ville 
qui restera longtemps un espace blanc sur les plans 
et ne se concrétisera que lorsque l’organisation de la ville nouvelle 
sera acceptée par les élus. 

Personnellement je ne l’appellerai jamais dans mes interventions 
Centre ville de la ville nouvelle 
mais cœur de l’agglomération nouvelle : 
ce n’était pas une question de vocabulaire mais une question politique !
 
 

L'EPA
Etablissement Public d'Aménagement

En application de la loi Boscher 
l’EPA est mis en place  en 1970 : 
structure technocratique administrée 
par un Conseil d’administration paritaire : 

½ d’élus 
(4 représentants des communes désignés 
par une Assemblée spéciale éphémère que je présiderai 
- 2 conseillers généraux , 1 conseiller régional) ; 

½ d’administrateurs hauts fonctionnaires
représentant les ministères concernés
( Intérieur- Finances- Equipement et Culture) 
avec un directeur général tout puissant 
nommé par le 1er Ministre 
et responsable seulement devant lui ; 

convention avec l’EPA obligatoire 
pour l’aménagement des communes  et du SCAAN. 

Après l’Assemblée spéciale évoquée plus haut 
c’est celui-ci qui  désormais désignera ses représentants au CA de l’EPA.

 J’y  siègerai du début de l’EPA en 1970 jusqu’en 1996 ,
fin de mon mandat de Maire.



1970

Dès que les projets et   les dispositions législatives  se précisent , 
en 1970, je crée  et préside une association  plurielle 
des élus de la Ville Nouvelle ( tous les Maires y participent ) 
qui exprimera de multiples réserves 
et organisera la résistance à ce projet 
en provoquant la diminution sensible des objectifs d’origine 
–  4 à 500 000  habitants 
au lieu du million projeté 
qui seront réduits à 200 000 avec la réalité économique 
( objectif pas encore atteint en 2004) 

Le SCAAN
Une attitude commune sera adoptée pour la mise en place  en 1973
du SCAAN ( Syndicat d’Aménagement de l’Agglomération Nouvelle) 

Relire la décision constitutive du SCAAN :
«  les communes ont été contraintes de se regrouper  ... 
et de passer obligatoirement une convention d’aménagement 
avec l’EPA  ( Etablissement public d’Aménagement ) »

Nous préconisons le principe d’une présidence tournante, 
le premier président du SCAAN 
sera le doyen des Maires des 11 communes , 
il sera élu pour 1 an 
et après on élira chaque année un nouveau président . 

Dans ces conditions M. Roland Obel maire de Magny, 
la plus petite commune , sans aucune ambition politique , est élu Président. 

L’expérience de la 1ère année 
nous démontre très vite qu’il faut élire le président 
pour la même durée que le mandat d’un Maire 
et Monsieur Obel le restera jusqu’aux élections municipales de 1977 
en s’investissant complètement .

Avant l’installation du SCAAN à son siège actuel 
le Comité syndical se réunit dans une ancienne classe 
de la Mairie-école de Montigny de 19 h à 3 h du matin , 
étudiant pas loin d’une centaine de dossiers .
 

Notre secrétaire général  M. HAMON 
avait pris également l’initiative  en 1970 de créer puis de présider 
une association du personnel municipal 
pour étudier les répercussions administratives de la loi Boscher (1969/70) 
sur le devenir de celui-ci .


*****



Le Choix du logement social

Urbanisation démesurée et difficilement contrôlée  par la ville 
(encore 10 000 habitants supplémentaires à venir) ; 

aucune attribution de logements par nous ; 

construction de 2700 logements mixtes 
(2/3 de logements à louer  - 1/3 de  logements vendus) 
essentiellement du logement social 
imposé par  le pouvoir que Trappes ville ouvrière acceptera. 

Pourquoi ? 
A cette époque, 
le logement social ne connaît pas les problèmes d’aujourd’hui : 
c’est un logement de qualité , 
correspondant aux capacités financières 
d’ une partie importante des   salariés 
et tout particulièrement des jeunes. 

Par ailleurs la loi prévoit que dès la ville nouvelle achevée 
les communes auront  le choix entre 3 structures administratives : 
ou la communauté urbaine , 
ou l’ensemble urbain ,
ou la ville unique 
qui   semble alors la solution d’avenir 
pour le gouvernement et la droite , 
y compris la droite locale. 

Les villes  de droite de l’agglomération 
n’ont pas pour préoccupation politique 
la réalisation de logements sociaux ( voir plus haut ) .

Si ville unique il y a , la présence de ces logements 
dans une ville de 200 000 habitants 
nous apparaît nécessaire humainement , 
socialement et politiquement. 

On voit bien  aujourd’hui  combien pèse 
en France et dans notre ville nouvelle le manque de logements sociaux.
 
 

*****

Prévention et surloyer

Siégeant pendant de longues années 
au Conseil départemental de prévention de la Délinquance 
présidé par le Préfet , 
je tirerai le signal d’alarme 
et demanderai une aide spécifique 
qui me sera donnée parfois modestement. 

Je prédis que si Trappes et d’autres villes ouvrières 
sont confrontées dès maintenant à de nombreux problèmes , 
dans quelques années ce malaise touchera toutes les villes moyennes. 

L’histoire me donnera hélas raison. 

J‘expose avec force l’indispensable création 
d’un commissariat de police à Trappes 
puisque nous dépendons de celui de Saint-Cyr-l’Ecole. 

Je me dresse de toutes mes forces contre le paiement du surloyer 
dans nos cités qui fera fuir les familles moyennes 
et par conséquent nuira à la mixité sociale 
et je m’accroche vivement avec le préfet Claude Erignac 
dont on connaît la fin tragique. 

Après des débats de plusieurs mois 
j’obtiens que cette mesure ne soit pas appliquée à Trappes. 

Un exemple parmi d’autres des batailles 
que nous livrons en permanence avec le pouvoir politique.

*****

1972 : le début de la crise économique

En 1972  début de la crise économique. 

Pour fournir aux entreprises comme Simca et Citroën, 
Renault et bâtiment également , une main d’œuvre à bon marché 
à partir de 1974 Giscard d’Estaing favorise   (organise ?) 
en plein accord ( déjà ) avec le CNPF 
une politique d’immigration de longue durée 
en provenance essentiellement du Maghreb  ou d’Afrique noire .

Il lance parallèlement la politique dite de regroupement familial 
provoquant l’arrivée de nombreuses femmes sans activités , 
souvent analphabètes, complètement dépaysées .

Ces familles  seront logées dans les seules villes 
ayant construit des logements sociaux .

Cette main d’ oeuvre particulièrement exploitée 
pèsera sur le marché du travail,  notamment sur les salaires , 
en vue du plus grand profit des entreprises . 

Dans une certaine mesure 
cette arrivée massive déstabilisera nos populations traditionnelles 
(genèse des problèmes actuels) 

Ceci dit Trappes  , ville combattant le racisme, 
fait de gros efforts  notamment aux plans social et culturel, 
pour les accueillir en favorisant leur insertion dans la vie locale 
tout spécialement dans la vie associative ( lire page 19 ) 

*****

Fiscalités et Financements

Priorité est donnée par l’EPA 
avec la complicité bienveillante du SCAAN 
à la construction des équipements structurels 
( Centre culturel , centre administratif , Mairie , lycée général , 
maisons de jeunes ou de quartiers…) 
dans les nouvelles urbanisations 
d’abord du quartier ouest 
puis du quartier est 
afin de faciliter la promotion et la vente des maisons et appartements .
 

Dès 1973 problèmes fiscaux et financiers 
avec mise en place des ZAN -Zone d’Agglomération nouvelle -
et Hors-ZAN    imposant une double fiscalité . 

Les impôts locaux :
TP (Taxe Professionnelle ex- patente ) 
et TH ( taxe d’Habitation ex- côte mobilière) 
sont votés par le SAN  et  payés au SAN en ZAN .

Celui-ci en contre-partie  paiera les investissements en compétition 
dans les diverses communes et décidés par lui ; 
il gérera les équipements ainsi réalisés. 

Hors-ZAN les impôts locaux sont votés par le Conseil municipal 
et payés à la ville . 

Les taxes foncières (Taxes Foncières : bâti et non bâti ) 
payées par les propriétaires d’immeubles et de terrains 
ne sont pas touchées par cette double fiscalité 
et resteront fixées par le Conseil municipal 
et payées à la ville mais sont d’un faible rapport . 

Le Conseil municipal pour préserver ses prérogatives 
sur une partie de son territoire décide de ne pas intégrer 
toute la commune en ZAN.

Dès que j’ai connaissance de ces dispositions 
et du projet de ville nouvelle nous concernant , 
je fais porter la superficie de notre Zone industrielle 
( qui deviendra zone d’activités Trappes-Elancourt par la suite) ) 
à 250 ha et exige qu’elle ne soit pas comprise dans le périmètre de la ZAN   afin que la ville puisse toucher la Taxe professionnelle. 

Mais je ne suis pas entendu et dès le départ 
elle est (comme le Centre commercial des Merisiers alors florissant) totalement   incluse dans le périmètre de la ZAN. 

Notre vive opposition permettra d’en récupérer seulement un tiers 
( par contre le Centre commercial , lui, nous sera restitué dans sa totalité). 

De ce fait notre zone industrielle, fruit de nos efforts, 
profitera  essentiellement à la ville nouvelle à notre détriment 
 

Je dénonce cette situation au Conseil général 
pendant mon mandat de 1973 à 1979. 

Janine Thomas me succèdera jusqu’en 1982 , 
puis  la ville étant transformée en canton , 
Michel Espinat deviendra le Conseiller général de Trappes 
toujours en fonction depuis 22 ans 
et ils défendront nos propositions et projets 
ainsi que nos revendications . 

Depuis la création de la ville nouvelle en 1973 
et jusqu’en 1996 
(sauf de 1983 à 1989 où élu Sénateur 
je demande à être déchargé de ces responsabilités syndicales) 
je suis vice-président du SCAAN puis du SAN, 
d’abord président de la commission scolaire 
puis de la commission des sports. 

*****


Ville nouvelle 
Technocratie ou démocratie ?

Je rappelle que quatre communes avaient décidé d’intégrer la totalité 
de leur territoire dans la ZAN 
( Montigny-le-Bretonneux, Elancourt, Maurepas et Coignières ), 
perdant leurs compétences les plus importantes 
( maîtrise de leur urbanisation-et de leurs investissements - 
équipements publics- et perte de leur autonomie financière ) 

Avons-nous eu raison de vouloir conserver une partie de notre territoire hors –ZAN alors que bénéficiant pendant des années des investissements du SCAAN ces villes ont pu    sortir de la ville nouvelle? 

On peut se poser la question aujourd’hui. 

Mais je réponds encore oui , ne serait-ce que 
pour le respect de la démocratie locale .

*****

Avec les 8 délégués de Trappes, 
nous luttons afin que nos projets soient pris en compte 
et financés dans la mesure où nous avons perdu 
la part essentielle de notre TP. 

Nous obtenons parfois satisfaction mais pas toujours . 

Ainsi j ’obtiendrai mais difficilement  du SAN ( fin des années 80 ) 
la prise en charge  partielle de la rénovation 
des équipements publics hors ZAN notamment des écoles.

*****

Avant 1979 les  élus sont à peine consultés  par l’EPA 
mais à la suite du changement de majorité dans la ville nouvelle en 1977 
avec prédominance du PCF 
(6 villes à direction communiste , 2 à direction socialiste et 3 à droite  ) , Mario Urbanet 1er adjoint communiste de Trappes 
est élu président du SCAAN 
et je suis moi- même élu d’abord vice-président en 1973 
puis président du Conseil d’administration de l’EPA de 1979 à 1983 
et de 1989 à 1992 . 
A ce titre j’obtiens que les élus concernés 
par des projets touchant leur commune 
soient invités à la discussion de ceux-ci au Conseil d’administration. 

Je provoque un mélodrame en 1989 en demandant énergiquement mais sans succès que le dossier du Techno centre Renault soit retiré de l’ordre du jour tant que nous ne connaîtrons pas le sort des travailleurs de Boulogne-Billancourt .

*****

Elu sénateur ( 1977 / 1986 ) 
je me bats pour la réforme de la loi  Boscher 
qui sera modifiée en 1983 par la loi Rocard ( lire débats parlementaires) : 
le SCAAN devient le SAN en 1985 

Le nombre d’élus est augmenté au Conseil d’administration 
au détriment de la parité ( lire  page 7 ), 
les ZAN sont supprimées avec la double fiscalité : 
la taxe professionnelle   votée et perçue désormais par le SAN 
et la taxe d’habitation votée  par le Conseil municipal 
et payée  à la ville  sont progressivement unifiées 
dans l’ensemble des 7 communes .
 

Avec la loi Rocard
les communes peuvent  sortir plus facilement de la ville nouvelle 
et retrouver toutes leurs prérogatives: 
4 communes demandent leur retrait : 
Coignières Plaisir et Maurepas 
ainsi que Bois d’Arcy qui cède à Montigny – le-Bretonneux 
le quartier dit  le“Pas du Lac ” pourtant générateur de  TP . 

Ce retrait est accepté *. 

La zone Industrielle de Trappes SEZAC

Le départ  de Trappes sollicité en 1989 est refusé 
sans doute à cause de son emplacement 
au cœur de l’agglomération 
mais aussi de notre Zone industrielle 
réalisée en 1965 par la SEZAC 
(Société d’Equipement de Zones d’Activité ) 
avant la création de la ville nouvelle 
mais souvent revendiquée à tort par l’EPA .

Cette Zone après négociation avec la SEZAC 
sera momentanément génératrice d’un fond de concours 
au financement de nos équipements publics calculée au   m2 vendu 

Mais  la plus grosse partie de la TP ,
ressource principale de la commune , 
sera détournée  au profit du financement 
des équipements réalisés hors Trappes par celui-ci (lire page 8 )

* d’autant qu’il maintient une majorité de gauche cette fois favorable au Parti socialiste après les élections municipales de 1983.

*****


1980
Réhabilitation du quartier des Merisiers 
dit du Nouveau Foyer

Années 1980 : aucun entretien du N.F.
- déficit de gestion de 1 M de F 
(11% d’impayés-
91% de salariés dont 2/3 non qualifiés-
15% de chômeurs - 
40% de familles motorisées -
44% de jeunes de – de 20ans) .

Le vandalisme se développe et la détérioration des logements 
se poursuit surtout celle des parties communes 
même après réhabilitation. 

Par qui ? 
si ce n’est des adolescents et sans doute certains adultes de ces quartiers ? 

Finalement le Nouveau Foyer au bord du dépôt de bilan 
veut se débarrasser de son patrimoine. 

Seul  deux squares resteraient sa propriété : 
Jules Védrines (récent et en bon état ) 
et Jean Macé ( très dégradé)
Ils seront   repris plus tard par Efidis 
et  sous notre pression Jean Macé sera réhabilité en 1984/85 
par cette dernière société 
qui associera  les locataires et la ville 
aux réunions de réflexion et de travail .

*****

1985
La reprise par la Ville de Trappes 
du patrimoine du Nouveau Foyer

Discussion avec mon voisin au Sénat ,  Roger Quillot 
-avant qu’il ne soit Ministre du logement -
sur notre projet d’achat par la ville du patrimoine 
qui nous permettrait nous semble- t’il d’améliorer sensiblement 
la vie des habitants de ce quartier 
et de mieux contrôler l’attribution 
d’un plus grand nombre de logements 
afin d’organiser une réelle  mixité . 

Avec l’accord du Ministre Quillot , 
en 1985 la ville autorisée  par décision majoritaire 
du Conseil municipal d’union de la gauche 
achète le patrimoine du Nouveau Foyer : 
près de 3000 logements achetés au prix correspondant 
à la valeur des emprunts qui restent à rembourser . 

En vue de sa réhabilitation 
le Conseil municipal crée une SEM 
qui  sera présidée avec rigueur et efficacité 
par la 1ère adjointe Nicole Rollin jusqu’en 1996 , 
pour en assurer la gestion 
afin de sauver le quartier des Merisiers du marasme. 

C’est la première opération d’une telle ampleur réalisée en France : 
nous sommes observés et pas à l’abri des croche-pieds 
y compris de l’Etat .

Un dénommé Jean- Michel Fourgous (RPR)
qui s’implante politiquement dans la région 
explique que nous sommes la ville de France la plus endettée 
- ce qui est vrai puisque le remboursement des emprunts 
augmente considérablement notre dette 
mais il oublie d’expliquer que le montant des loyers perçus 
doit couvrir l’achat du patrimoine 
donc il s’agit en principe d’une opération blanche pour la ville .

*****

Projet de réhabilitation

Le projet de réhabilitation est étudié 
par toutes les amicales de locataires. 

Celle-ci est prévue en 5 ans par strates successives
( toutes les terrasses , toutes les fenêtres , toutes les cages d’escaliers, 
la domotique, les locaux sociaux et d’accueil …
dans tous les squares simultanément 
afin que tous les locataires qui sont d’accord avec cette proposition 
afin que tous se sentent concernés dés le début des travaux ) 
sans augmentation des loyers aux occupants actuels 
grâce au remboursement de la TVA 
sur les travaux à la ville propriétaire 
(seules les collectivités locales peuvent alors se faire rembourser la TVA 
sur leurs investissements ) et aux crédits de l’Etat .

En plus des travaux évoqués  ( voir ci-dessus ) , 
pour aérer le square de la Commune de Paris et le square Léo Lagrange) 
il sera procédé à la démolition 
d’une tour au square de la Commune de Paris 
et au fractionnement d’ une longue barre à Léo Lagrange 
soit environ 200 logements supprimés 

( La ville seule sans aucune aide de la Préfecture sollicitée 
fait face au relogement des habitants encore concernés 
par les bâtiments et logements supprimés ) 

Nous ouvrons  les squares trop souvent  refermés sur eux mêmes 
sur les rues les bordant 

Un journal “ Horizons ” est publié 
afin  que les locataires associés à la réhabilitation 
soient informés le mieux possible. 

Des travaux lourds seront réalisés dans les appartements les plus abimés 
et les logements seront refaits à chaque départ de locataire 
avant d’être reloués avec  cette fois un loyer réajusté.

*****

Suppression du remboursement de la TVA par l'Etat

Pari réussi dans un premier temps mais malheureusement : 
avec la suppression du remboursement de la TVA de 19.60% 
sur les travaux par le Ministre Michel Rocard 
et la diminution des crédits dit Palulos 
(spécifiques aux réhabilitations) 
l’opération prévue  dès 1985 et sur 5 ans traîne 
et n’est pas encore terminée début 2004.

L’économie du projet fut bouleversée avec les conséquences 
que l’on connaît  aujourd’hui pour la ville , 
l’environnement et  les habitants . 

Nous devons faire face également à une vaste opération de Squatteurs 
qui ont occupé des logements souvent en attente de réhabilitation 
dans des cages d’escaliers que nous avions pourtant murées . 

Sans aucune aide des pouvoirs publics pourtant sollicitée 
et cependant promise , 
malgré le soutien de l’association “ Droit au logement ” 
nous les avons relogés  pratiquement tous 
afin de ne pas les laisser à nouveau dans la rue . 


*****

Aménagement de la plaine de Neauphle

L’EPA aménage ce quartier nouveau 
en imposant à la ville son point de vue . 

Nous étions très réservés par rapport à ce boulevard circulaire 
( avenue Salvador Allendé ) 
et étions favorables à une extension à la française 
– avenues et rues en sens unique se coupant à angles droits 
protégé par des feux , 
solution d’ailleurs envisagée par un urbaniste de l’EPA
(qui sera   “remercié ” pour avoir soutenu notre position).

Nous sommes à peine associés aux discussions 
avec les promoteurs de ce  nouveau quartier de la Plaine de Neauphle . 

A peine construit le patrimoine se dégrade

Il est composé d’un habitat plus varié 
( 2/3 des appartements et maisons individuelles  en location ;
  1/3 en vente ) 
à l’architecture des années 1975/1995  parfois discutable ) 
mais géré souvent par des bailleurs  ou des promoteurs 
pas toujours efficaces -comme l’  OPIVOYE 
(lire page5) qui laisse se détériorer le square Albert Camus
- et qui poursuivent le relogement de familles en difficultés 
sans entretenir convenablement leurs immeubles et les espaces verts. Aux côtés des amicales de locataires ou des conseils de résidents , 
sur le terrain où aux sièges des sociétés
comme nous l’avons fait dans les autres quartiers , 
nous intervenons auprès d’eux 
au cours d’entretiens souvent difficiles 
afin qu’ils assurent  les services   et les  prestations dues.

*****

On peut dire par contre que les équipements d’accompagnement 
sont réalisés  généralement en temps utile. 

Le choix des architectes fait l’objet de concours 
où les souhaits de la ville ne sont pas toujours pris en compte : 
Ecole Cocteau , Gymnase , 
premier projet d’Hôtel de ville (voir ci-dessous)  etc…
Certains , innovants , nous posent des problèmes de fonctionnement
( chauffage de l’école Cocteau  par exemple ) .

*****

Le débat sur le centre-ville et l'Hôtel de Ville

Dans un premier temps 
nous avions retenu l’idée que le centre de la Plaine de Neauphle 
devienne  le Centre ville 
ce qui explique la construction d ‘équipements structurants : 
Centre commercial , lycée , Perception… 

Le projet d’ Hôtel de Ville avait été accepté 
à l’issue d’un concours d’architectes et la construction devait commencer .

Toute l’organisation de la ville avait été pensée 
avec cette hypothèse 
tandis que le  centre ville actuel devenait un Centre secondaire . 

Cette décision  n’a pas plu notamment aux vieux Trappistes 
et ils ont manifesté leur désaccord 
lors des élections municipales de 1983 
où la majorité municipale a bien failli basculer .

La rapide détérioration  des HLM , notamment du “ Nouveau Foyer ”, 
et le peu d’entretien des bailleurs , 
ont contribué également à cet échec relatif de la municipalité.

Après analyse des raisons de celui-ci et large discussion 
avec les habitants,
l’abandon du projet de centre ville (donc de l’Hôtel de ville ) 
à cet emplacement est décidé : 
le centre-ville est maintenu au cœur du vieux Trappes. 

*****

De nouvelles orientations doivent être prises rapidement 
– celles qui se sont concrétisées au fil du temps 
comme l’achat des immeubles du Nouveau Foyer et leur réhabilitation 
mais aussi certaines qui sont d’actualité en ce moment 
comme l’aménagement du centre-ville , 
la liaison Montfort-Thorez , 
la réorganisation du centre des Merisiers…

Transports en commun

Le transport en site propre prévu dans la ville 
( autobus ou tramways  sur un tracé réservé 
et même un projet de  télécabines 
sur pylônes également  envisagé un instant) 
est totalement abandonné en raison des difficultés 
pour franchir le centre de Trappes 
( passage de la RN 10 , véritable mur , et des voies ferrées ) 

Les transports en commun seront finalement assurés 
par des lignes normales d’autobus . 

Aujourd’hui on repense à ce site propre 
afin d’améliorer l’utilisation des transports en commun.

*****

L'Aménagement de la Plaine de Neauphle

Nous sommes confrontés dans la Plaine de Neauphle 
à la question d’ espaces délaissés 
ou de voies et passages piétons privés 
dont il faut rechercher les propriétaires et les gestionnaires : 
parfois l’AFTRP 
( Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne)
mise en place notamment pour réaliser des réserves foncières 
sur le territoire des futures villes nouvelles 
alors que les EPA n’étaient pas encore opérationnels) , 
souvent l’EPA parfois le SAN , 
rarement la ville 
qui a subi cette urbanisation, 
chacun rejetant la responsabilité sur l’autre .

Cette question semble désormais réglée. 
Heureusement car EPA et SAN ont disparu le 31 décembre 2003 
pour faire place  le 1er janvier 2004 à la Communauté d’agglomération , 
mettant ainsi un terme à la ville nouvelle qui  légalement a vécu.

*****

Environ 10 000 personnes demeurent dans la Plaine de Neauphle




2
Principales  réalisations 

en rappelant mon avant-propos : 
il s’agit d’un travail collectif 
mais le Maire apparaît comme le responsable 
de ce qui est positif comme de ce qui est négatif.
 

21 
avant que je ne sois Maire ( avant 1966)

Trois maires communistes se succèdent :

- Jean Fourcassa, Cheminot , de 1929 à 1940 et de 1944 à 1953 

(pendant sa déportation en Algérie en 1940 ,
M .Reverdy ,buraliste présidera  quelques mois la délégation spéciale 
mise en place et un maire sera nommé par Vichy, M. Bourguignat 
patron d’une scierie installée au carrefour RN 10 et CD 23 
et remplacée en 1959 par les établissements Strager )

-en 1944  Basile Levraud présidera le Comité de libération et assumera les fonctions de maire quelques mois en attendant le retour de Jean Fourcassa.

-Robert Gravaud , syndicaliste , ancien déporté lui succèdera de 1953 à 1966.

Personnellement 
je serai Maire adjoint de 1959 à 1966 , 
chargé des écoles , de la culture et des sports..
 

liste non exhaustive
Démocratie locale
-Premiers bulletins municipaux  annuels 
-Entrée de femmes nombreuses dans le Conseil municipal  dès 1944 
-Election de femmes comme adjointes ( première 1ère adjointe : Elise Robin) : conséquences du  vote des femmes inscrit dans le programme du CNR (Conseil National de la Résistance) élaboré sous l’occupation par les patriotes  et mis en oeuvre à la Libération.( et non du Général De Gaulle comme il est dit trop souvent mais il est vrai que c’est lui qui en prend la décision en qualité de Président du gouvernement provisoire de la 4ème  République)

Technique 
-Centre de secours et d’incendie (qui sera supprimé avec la construction du Centre principal de la ville nouvelle où sera aussi malheureusement transférée notre première autopompe datant du début du siècle et qui aurait sa place dans un musée municipal)
-Assainissement total de la ville (tout à l’égout en réseau séparatif : à savoir pluvial et eaux usées ( rare à cette époque il n’est pas même commencé à Versailles ! )
-Ebauche d’ateliers municipaux
-Mise en place d’un réseau moderne d’éclairage public …

Culte
-Reconstruction de l’Eglise détruite pendant la guerre remplaçant la chapelle en bois au long de la RN 10.
-Aménagement dans les locaux collectifs de la Cité des Yvelines d’une Synagogue pour la communauté juive

Voirie et transports 
-Ouverture de la “ déviation ”( prévue avant la guerre  )de la RN 10 ( actuelle RN 10) en 1953 malgré l’opposition de toujours de la municipalité au trajet proposé qui coupe la ville en deux alors qu’elle aurait pu traverser sans inconvénient les champs de Monsieur Cuypers , aucune urbanisation n’étant prévue à cette époque, et début d’une longue bataille pour la sécurité des usagers.
-Reconnaissance progressive et début de  la réfection des voiries des lotissements

Enseignement
-Ecoles Jean Jaurès (avant guerre ) , Paul Langevin (remplaçant les baraques de la Boissière route d ‘Elancourt ) et Marcel Cachin (permettant la création du Cours complémentaire Jean Jaurès où j’enseignerai ) avec aménagement d’une cuisine centrale dans cette école.
 

Petite enfance et enfance
-Aménagement et ouverture d’un centre de PMI avec quelques consultations médicales 
-Ouverture de la première crèche municipale ( il en existe alors trois dans la Seine-et-Oise dont une seule –privée- à Versailles)
-Acquisition du Centre de vacances Géorama (réalisation intercommunale avec Guyancourt  Saint- Cyr l’Ecole et Achères)

Jeunesse 
-Construction de Bâtiments provisoires pour le Patronage , le Foyer laïque…

Social et vie associative
-Marché public et Construction des Bains-douches ( à cette époque peu de logements disposent d’une salle d’eau )
-Aménagement de la salle Pierre Sémard rue de Montfort en salle polyvalente (actuel local CFDT , FO ,Cheminots Cgt et club des motards.
Subventionnement  important des associations locales et mise à disposition gratuitement de locaux pour leurs activités

Culturel
-Salle des fêtes pouvant être agrandie par l’ouverture du marché (en fait réalisé pendant la guerre par les Allemands) accueillant notamment chaque semaine ou un bal associatif ou un gala de catch ou un spectacle …
-Première bibliothèque -gérée par l’UFF( Union des femmes françaises) puis par le Foyer laïque municipal avenue Carnot dans un baraquement  où se déroulent les permanences pour les sinistrés 
-Création et développement  de la Société artistique « Arts et loisirs » avec un orchestre symphonique qui se produit régulièrement à l’Eglise Saint-Georges, aide aux «  Bigophones gaulois »( association créée par l’amicale du personnel  ONM qui participera à toutes les fêtes de Trappes et à de nombreux carnavals en France et à l’étranger)
-Création en 1954 et développement du Foyer laïque Municipal qui devient l’association la plus importante de Trappes et même de la région ( Patronage laïque, Bibliothèque ,ciné-club cinéma–photo amateur, danse classique , sports- jeudi, troupe de théâtre : « Les Coquillards » Festival de la paix et de l’amitié entre les peuples , Cavalcade , Sorties théâtrales ( TNP …) publication d’ une revue mensuelle : “la Ronde des Loisirs   ” etc… Il se transformera en Foyer laïque pour devenir indépendant de la municipalité
-Fête des écoles sur le Stade municipal à l’initiative de la Caisse des écoles alors très active.
-Tréteaux de France, Cirques  sont reçus à Trappes et très fréquentés
-Création du Comité de jumelage en1961  avec en 1962 le premier jumelage Trappes / Congleton (GB) 
-Mille-club de jeunes  (Jean Lurçat) construit à la Boissière  sur l’emplacement actuel de l’IME par les jeunes eux-mêmes sous la direction de notre service technique 

Sports
-Création de l’Office municipal des sports en1961
-Aménagement  et éclairage du Stade qui deviendra le Stade Robert Gravaud
-Construction sur celui-ci d’un bâtiment accueillant des installations sanitaires et mini-gymnase pour la lutte et le judo .
-Achat des locaux extérieurs d’un café qui lui sera détruit lors de l’agrandissement du Stade et de l’installation de la station d’essence pour l’aménagement du Foyer club pour l’ESCT d’alors.

Economie
-Aménagement de 127 ha  (1ère partie )de la  Zone industrielle Trappes -Elancourt avec la SEZAC ( lire page 20 )
-Création à l’initiative de la municipalité de l’UCAIT (Association des commerçants, artisans et industriels de Trappes) très active dans la vie locale.avec par exemple l’organisation annuelle d’une Foire commerciale avec Exposition  et spectacles sur le petit stade devant la mairie.
 


*****

2 2 
dès que je suis Maire en 1966

Je suis élu Maire le 8 janvier 1966 -le jour ou le Général De Gaulle commence son 2ème septennat qu’il ne finira pas ( aucun rapport avec mon élection )- et remplace Robert Gravaud nommé Maire honoraire car sa santé s’altère rapidement ( Il décèdera en 1969 )

liste non exhaustive

Administrations publiques
-Aménagement de la Mairie dans l’Ecole Jean Jaurès et étude du nouvel Hôtel de Ville
-Installation d’une imprimerie intégrée   et du service des Archives municipales  avec nomination d’une archiviste
-Hébergement de l’Inspection départementale de l’enseignement primaire à Wallon
-Logement provisoire puis définitif du Trésor public (Perception) et du  1er Percepteur 
-Poste principale et poste annexe
-Poste de police à Henri Wallon puis Commissariat  obtenus après multiples manifestations
-Nouvelle gendarmerie
-Eclairage extérieur de l’église 

Démocratie locale
-Un Bureau municipal chaque lundi  et un Conseil chaque mois largement annoncé par affiches et au début par voiture sono
-Commissions municipales élargies à la population  réunies avant chaque conseil.
-Quelques conseils municipaux décentralisés dans un quartier sur un thème propre à ce quartier ou dans la salle des fêtes pour réunir confortablement plus de gens sur un sujet crucial pour la ville.
-Ouverture d’ un débat ouvert au public lors des Conseils municipaux sur un sujet annoncé
-Liste de gauche ouverte aux personnalités associatives et républicaines  depuis 1929 et aux partis de gauche depuis 1977 avec délégation importante aux adjoints toutes tendances confondues
-Recueil mensuel des comptes-rendus de réunions municipales ( Conseil municipal , commissions , groupes de travail , Directeurs d’écoles …avec pages de couleur correspondant aux différents secteurs d’activités , largement diffusé aux élus , chefs de services, directeurs d’établissements d’enseignement ,administrations diverses…)
-Bulletin  municipal d’abord bi-mensuel puis mensuel : “Trappes ville d’avenir” puis TIM
 “ Trappes Informations –Municipales ”
-Bulletin hebdomadaire d’informations municipales affiché dans tous les lieux publics et dans les halls d’escaliers de tous les immeubles collectifs.
-Débats publics sur tous les grands projets avec les habitants des quartiers concernés ou lors d’Assises municipales (Urbanisme , Logement ,Culture, Sports…)
-Visite régulière de quartiers par les élus avec à la fin de celle-ci rencontre autour d’un pot avec la population concernée
-Nomination de citoyens d’honneur pour honorer des personnalités locales  , des animateurs du mouvement associatif, des enseignants en fonction des services rendus à la ville et à ses habitants et du temps qu’ils y ont consacré   ainsi que des amis de nos villes nouvelles où des personnalités nationales et internationales dont le rôle exemplaire pour la Paix et les Libertés est reconnu universellement. 

Culte
-Mise à disposition des Musulmans au Square de la commune de Paris de plusieurs logements réunis en rez de chaussée d’immeuble et de locaux résidentiels avec éclairage extérieur à l’italienne en sous-sol transformés en salle de prière ( appelés actuellement improprement caves par l’ UMT (Union des Musulmans de Trappes) et prêt de gymnases ou de la salle Jean-Baptiste Clément pour certaines manifestations religieuses importantes 
-Organisation d’abattoirs sous contrôle sanitaire pour la Fête du mouton 

Environnement
-A notre initiative au début de mon mandat les villes de Montigny-le-Bretonneux ,Bois d’Arcy et Trappes demandent ensemble la création d’un Syndicat intercommunal pour l’aménagement  d’une zone de loisirs   autour de l’Etang  de Saint-Quentin. Notre délibération est refusée par le Préfet au prétexte  d’une part que nos moyens ne nous permettraient pas d’en financer la  réalisation  et d’autre part qu’ un  projet régional de bases de loisirs dont une sur l’emplacement que nous proposons est en cours d’études par le district de Paris ( organisme précédant la région Ile de France) et devrait aboutir à la fin des années
-Démarches auprès de l’Office des Eaux et Forêts pour l’aménagement des Bois de Trappes

Technique
-Installation du Centre technique municipal dans l’ancienne ferme de Marcel Cuypers loué à l’AFTRP(lire page 12 )
-Construction de serres municipales  et  fleurissement  de la ville ( malheureusement suspendu dans les années 80 pour raisons financières)

Voirie et transports
-Bataille ininterrompue  pour le prolongement de l’A12 par le Vallon du Pommeret et aménagement de la RN 10 en boulevard interurbain dans la traversée de Trappes et au delà.
( une maquette de ce projet - approuvé par  M. Alhéritière  directeur de l’ équipement d’alors- est exposée en mairie pendant un certain temps)
-Suppression des pavés dans la traversée de Trappes
-Suppression du passage à niveau sur le CD 36 ( à la Gare) et construction à la place de la passerelle de la Mare Savin du Pont sur le CD 36 détourné
-Pont sur la RN 10 et pose de feux de signalisation et de barrières de sécurité au prix d’une longue bataille avec le Préfet et la DDE et d’accidents nombreux et souvent mortels
-Le SAN met en place   un réseau d’autobus desservant toute l ’agglomération 
-La SNCF modernise la gare 
-Aménagement de deux parkings à la gare ( de chaque côté de la ville ) et d’une gare routière desservant l’est de Saint-Quentin
 

Enseignement 
-Enseignement supérieur : appui à la création de l’Université de St –Quentin ( Président de la commission scolaire du SAN et par délégation du Président Roland NADAUS ,j’ai l’honneur de défendre à la Sorbonne la proposition de Saint-Quentin pour la 1ère Université dans une ville nouvelle  et je pense avoir convaincu mon auditoire) .
-Installation avec notre accord de deux établissements d’enseignement supérieur: l’Institut International de l’Image et du Son  et l’Institut Supérieur de l’Environnement 
-Enseignement secondaire : Création de 3 collèges ( Gagarine , avec   une SEGPA ( pour jeunes sensiblement handicapés), Courbet et le Village , 2   collèges d’enseignement technique , l’un professionnel , l’autre administratif  qui avec la réforme deviendront  les lycées professionnels   Blériot et Henri Matisse , et le   lycée polyvalent de la Plaine de Neauphle.
-Lutte contre les suppressions de classes , le manque d’enseignants , les réductions de crédits en lien avec les parents d’élèves et les enseignants , également pour la prise en charge des enfants dès 2 ans dans les écoles maternelles.
-Enseignement pré-élémentaire : ouverture de 21 écoles maternelles
-Enseignement élémentaire : une trentaine d’ écoles primaires garçons et filles  qui deviendront avec la mixité 15 écoles élémentaires.
-Mise en place d’un Réseau d’établissements spécialisés et conventionnés par la Sécurité sociale ( voir lire page 17 rubrique santé)
-Fournitures principales et livres gratuits. 
-Distribution officielle des prix  qui sera supprimée avec la réforme des méthodes -pédagogiques et remplacée par la distribution de dictionnaires dans les CM 2 avant l’entrée en 6ème .
-Distribution de friandises dans les écoles  et spectacles ou cinéma pour Noël.
-Mise en place de la ZEP (Zone d’Education Prioritaire) 
-Achat et mise à disposition d’un car pour les sorties scolaires et des sportives 
-Classes de neige et classes nature ouvertes dans les années 60 mais supprimées pour des raisons financières après le 1000 ème enfant envoyé 
-Organisation de l’étude surveillée du soir et surveillance de la cantine scolaire par des éducateurs spécialisés
-Ouverture des centres de loisirs le soir et pendant les congés scolaires
-Transformation du patronage laïque en   plusieurs centres de loisirs répartis dans la ville
-Extension des centres de vacances
-Cuisine centrale  à proximité  de la salle Jean-Baptiste Clément .et mise en place avec les parents d’élèves d’une commission des menus
-Quelques cantines scolaires sont transformées en restaurants scolaires

Petite enfance et enfance
-Nouvelle crèche collective ,  une crèche  familiale ,deux crèches à mi-temps avec halte- garderie où chaque  année le Père Noël vient distribuer des jouets en présence des familles
-Etude pour construction d’un Centre de loisirs  qui sera implanté à proximité du Parc municipal et de la Base de Loisirs (des années de débats avec le SAN pour obtenir le financement … après 2001 ! et  l’ouverture du “ petit gibus”  seulement en 2003)
-Création de locaux sociaux et de centres de loisirs associés à l’école

Jeunesse 
-Construction de Clubs de jeunes à Jean Macé , Pergaud , Champ aux pauvres (Jean Moulin)  Yves Farge (Charlie Chaplin ) qui connaîtront un sort plus ou moins heureux (vandalisme , destruction …)
-Création du Service jeunesse et publication  mensuelle de “ Paroles de jeunes ”réalisé par les jeunes eux-mêmes en collaboration avec le service communication
Construction d’une Maison des jeux près de Jean-Baptiste Clément 
-Réunion  annuelle des“Jeunes diplômés ”

Santé
-Mise en service d’un Centre de planning familial*
-Dispensaire municipal avec PMI (Protection Maternelle et Infantile ) avec vaccinations et rappels gratuits
 -Dispensaire départemental d’Hygiène mentale  avec la coordination des  services sociaux 78 et 2ème consultation PMI ( Berlioz) devenu  espace territorial de l’action sociale et médico-sociale (géré par la DASDY)
-Installation du Centre de Sécurité sociale n°184
-Mise en place’d’une permanence de la Caisse primaire d’assurances de la Région parisienne
-Centre médico- psychologique
-Création du Centre médico-sportif
-Discussion et feu vert pour l’implantation d’une clinique qui deviendra Hôpital privé avec un plateau technique bien équipé et doté  d’un Scanner grâce notamment à l’intervention du Sénateur-Maire .
-Soutien à  l’action qui doit se poursuivre pour un CHU (Centre Hospitalier Universitaire ) ou à défaut un Hôpital public au niveau de l’agglomération
-Etablissements d’enseignement spécialisé : nombreuses classes de perfectionnement  ou d’adaptation, de 2 GAPP (Groupement d’Aide Psycho-Pédagogique ) transformés aujourd’hui en   4 RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Enfants en Difficultés) ,d’un Centre Médico-Psycho-Pédagogique, d’un Institut Médico-Educatif ( ex IMP) , d’un externat médico-professionnel et d’un Centre d’aide par le travail ( dont certains  hébergés d’abord dans des locaux provisoires)
-Création de l’AMURESOPT (Association Municipale pour la Réinsertion Sociale et Professionnelle à Trappes que je présiderai les premières années) pour gérer ces équipements accueillant des enfants et des jeunes en difficultés qui se transformera en IES (Association pour l’Insertion, l’Education et les Soins)

Gens du voyage
-Réalisation  avec l’aide de la caisse d’allocations familiale de la première aire d’accueil  de la région gérée par une association créée par la ville avec un directeur  , un gardien , des services divers (comme des espaces spécialisés pour leurs différentes activités professionnelles…) et  une école maternelle parfaitement équipée tandis que les enfants d’âge scolaire sont accueillis dans les écoles voisines avec des enseignants préparés pour les recevoir.(Cette aire sera malheureusement vandalisée par les utilisateurs eux-mêmes)

Social et vie associative
-Création du Conseil local de la prévention de la délinquance que je copréside avec le Sous-préfet chargé de l’arrondissement de Versailles  réunissant régulièrement les élus , les services municipaux  et départementaux et quelques associations .
-Création du service DSU (Développement Social Urbain)
-Lutte permanente contre les licenciements et les expulsions avec les salariés et les  locataires
-Institution d’un quotient familial et tarification modulée en fonction de celui-ci pour toutes les activités sociales , scolaires , parascolaires et sportives
-Salle Jean- Baptiste Clément ( 300 places) pour spectacles et banquets 
-Salles de réunion prévues dans les principaux quartiers
- et d’une Maison des   familles  à l’emplacement de l’ancien centre commercial Jean Macé pour les fêtes de famille
-Installation au Square Paul Langevin dans les années 70 d’une antenne d’Yvelines Accueil
essentiellement consacrée à l’accueil des travailleurs étrangers seuls ou avec leurs familles, organisant également des cours d’alphabétisation , antenne supprimée récemment par le Conseil général après 25 ans de service
-Cours d’alphabétisation avec le concours de l’ADFI  (Association Départementale pour les femmes immigrées ) tandis qu’une garderie est organisée pour leurs enfants. Avec le concours actif du mouvement associatif nombreuses actions pour favoriser l’insertion des populations immigrées permettant également de diminuer les explosions sociales et l’insécurité ( nous sommes  en quelque sorte les précurseurs des mesures prises actuellement par la DDJS )
-Deux foyers-loisirs pour retraités et nombreuses activités pour ceux-ci ( repas, goûters dansants, activités sociales , sportives et culturelles, vacances y compris aux sports d’hiver...)
-Initiative pour la création d’une RPA  ( Résidence de personnes Agées ) gérée par le SAN avec médicalisation envisagée
-Installation du  DSU ( Service du Développement Urbain ) 
-Trois centres sociaux 
-Restaurant du cœur
-Boutique alimentaire
-Foyer SONACOTRA ( Jean Macé) pour personnes isolées avec cours d’alphabétisation  et Foyer SNCF pour jeunes cheminots essentiellement (Debussy)

Culturel 
Vente de livre annuelle (des dizaines d’auteurs  signent et participent aux débats et interviews  )
-Création de l’ACT (Association culturelle de Trappes ) qui se substitue au Foyer laïque aujourd’hui disparu pour gérer notamment  la Merise et  le Grenier à sel et dont j’assure la présidence de la création jusqu’en 1992
- “Grenier à  sel ” ( ancien cinéma privé  qui risquait d’être détruit acquis par la ville et transformé en cinéma public : le Cinéma Jean Renoir– le premier dans la région – avec statut de cinéma d’art et essai ouvert  à un large public  (notamment aux établissements scolaires , aux retraités , aux association sur des thèmes particuliers) et utilisé également pour les concerts.
-Aménagement de l’Espace culturel  Saint-Exupéry -dans l’école devenue inutile du fait la diminution de moitié du nombre de logements du Square de la commune de Paris – pour diverses manifestations dont de grandes expositions  thématiques comme “Le Train ” , « L’espace »… 
-Création du Comité des fêtes  et Organisation de la Fête de la rencontre pour mêler les cultures ,de la Fête annuelle des Associations  puis du Forum des Associations et de   “La fête de Trappes” avec associations et services municipaux
-Ouverture  en 1992 de “ La Merise”(1000 places) avec Claude NOUGARO ( nombreux spectacles tous publics ou ciblés avec les plus grands artistes du moment  ,vieille tradition trappiste des années 50 )
-Création avec l’ACT du Festival banlieusarts ( années 90)
-création de l’Ecomusée en 1977  hébergé par la ville avant de partir à la Commanderie puis au centre de Saint-Quentin (aujourd’hui le Musée de la ville ) : je préside le Conseil d’administration de l’association  de 1977à 2003 ( date de  sa transformation)
-Création de  “ Mémoire de Trappes ” , publication de documents sur l’histoire de la ville et du livre “ TRAPPES MEMOIRES d’AVENIR ”
- Création à notre initiative d’une Association  pour la Sauvegarde de la Chapelle de la Villedieu à Elancourt qui sera présidée sur notre proposition par François Neveu , maire à cette époque de cette commune et qui deviendra un grand centre culturel dont le devenir est actuellement toujours en discussion ( l’idée d’un Centre international d’Art contemporain est largement partagée sauf  par la municipalité d’Elancourt )

-Deux jumelages supplémentaires : Koprivnice (Thécoslovaquie ) et Castiglione del Lago ( Italie ) au début des  années 70,parrainage plus récent de Podor ( Sénégal )
-Ouverture de la Médiathèque Anatole France  puis d’une Annexe rue Jean Jaurès
-Aménagement d’une Galerie d’exposition (longtemps seule dans la ville nouvelle) et ateliers  d’arts plastiques
-Acquisition d’œuvres d’art des exposants 
-Aménagement de salles de répétition pour groupes musicaux
-Création d’un Atelier d’informatique  ouvert notamment aux jeunes et aux retraités
-Ecole municipale de musique avec chorale , cours de danse classique et d’expression théâtrale dans l’ancienne Ecole Jean Jaurès
-“Déclic théâtre ”développe avec le soutien de la ville l’improvisation théâtrale , technique venue du Québec, dont Trappes devient pratiquement la capitale en organisant et en gagnant la 1ère coupe nationale (son animateur , Papy découvre et forme des jeunes des cités ,comme Djamel Debouze  aujourd’hui célèbre comédien et humoriste et plus récemment  Marco , promis à un avenir certain) 

Sport   et loisirs
-Participation à la création  et à la gestion de la Base de Loisirs et de plein air avec piscine , club hippique  , golf , pêche, parcours sportif , voile , canoë kayak…( Je suis vice-président du syndicat mixte d’études et d’aménagement de sa création en 1970 jusqu’en 1996 )
-Ouverture de la Maison des Sports 
--Agrandissement du Stade Robert Gravaud  et  du complexe Jean Guimier avec  terrains d’honneur et d’entraînement  , rugby , tribunes et éclairage , réalisation du petit stade Jean Macé .avec vestiaires qui seront vandalisés et détruits (espace réservé pour l’extension du cimetière )
-Construction d’une piscine plein-ciel ( projet « mille piscines » ) avec promesse du SAN de réaliser une grande piscine à Paul Mahier (réalisée finalement très  récemment à Montigny le Bretonneux en limite de Voisins. Pourquoi cette promesse n’a t’elle pas été tenue ? ) , de 5 gymnases et spécialisation de certains :athlétisme , tir à l’arc , mur d’escalade , basket …
--Aménagement de terrains de tennis et construction d’un Tennis couvert
-Terrain de pétanque à la place du Centre d’incendie déménagé et aménagement de petits terrains de jeux dans la ville
-Organisation chaque année du Mérite sportif avec récompense des meilleurs résultats
-Aide importante au mouvement sportif

Environnement 
-Acquisition et aménagement des Parcs ( municipal ,   Bateleurs , Cèdre )  et du Cimetière Parc ( avec la construction d’un caveau provisoire  , d’une maison de gardiens et la réalisation de deux carrés : un israélite et  un musulman )
-Jardins familiaux près de la butte de la Revanche (d’autres jardins réalisés près du pont de la Mare Savin par «  le coin du Cheminot »)

Economie
-Enorme travail notamment de prospection avec la SEZAC (Société d’Equipement de Zone d’Activités présidé par Monsieur Jaupart( nommé il y a quelques années citoyen d’honneur de la ville ) pour aménager la grande Zone d’activités Trappes-Elancourt qui accueillera jusqu'à  10 000 emplois ( avec notamment FIAT et UNIC  , phare de la zone qui malheureusement licenciera tout le personnel affecté à la production – près de 2000 emplois - et le LNE (Laboratoire National d’Essai)., zone équipée également d’un centre de ressources et de loisirs géré comme les voies et équipements collectifs par  l’ASZATE (Association syndicale de la zone d’Activité de Trappes – Elancourt )que statutairement je préside quelques années avant de proposer d’en confier la présidence – cela me paraît plus juste -à un  industriel  ( Ce sera Monsieur Roger Hennequin dont la voie principale de la Zone porte le nom après son décès accidentel qui me succédera )
 - Création d’une Agence de l’Emploi , une simple antenne étant  curieusement conservée à Trappes ville où pourtant le taux de chômage pour les raisons exposées ( lire page  2 ) est le plus élevé et de la Mission locale (pour l’emploi des jeunes)
-Création à Henri Wallon du CAP Emploi
-Création de petits centres commerciaux : route d’Elancourt ,Jean Macé ,Georges Sand , Camus …

*****

23 
depuis 1996 jusqu’à mon départ en 2001

A 65 ans, et après 30 années comme maire 
auxquelles il faut  en ajouter 8 comme adjoint
je quitte en mai 1996 mes fonctions. 

Mon ami Jacques Monquaut
qui fut de 1983 à 1989 mon directeur de cabinet 
est élu maire-adjoint de1989à 1996 
et me succède à la direction de la municipalité. 

Je reste Conseiller municipal jusqu’en 2001.

liste non exhaustive

Pendant  son mandat qui malheureusement sera trop court 
pour pouvoir apprécier ses qualités de gestionnaire 
il  poursuit essentiellement les actions engagées . 

Il préside la commission des sports au SAN dont il sera vice-président .

Il est également élu Président du Syndicat mixte de la Base de loisirs , imposant l’entrée gratuite du parking 
pour les habitants de Saint-Quentin-en- Yvelines donc de Trappes.

Il réalise le Marché couvert des Merisiers  et l’Hôtel de Ville, 
achète  l’immeuble qui est actuellement restauré 
pour aménager une Maison des Associations.

Construction au cimetière parc  d’une maison de gardien 
et mise en place d’une signalétique efficace.

*****

La Mosquée

Il met en place  un groupe de travail 
présidé par un conseiller municipal 
pour la construction d’une mosquée 
adaptée à la situation locale 
sur un terrain de  3000  à 3500 m2 
après accord unanime du Conseil municipal, 
celui-ci exprimant seulement des réserves 
sur l’ampleur du projet défendu par l’UMT
( mosquée et près d’une vingtaine de classes 
dans le centre coranique annexé 
avec un gros problème de parkings ) 

Or curieusement le permis de construire 
semble avoir été donné sur un terrain de superficie double 
et l’équipement actuellement en cours de construction 
comprenant un pôle cultuel ,un pôle culturel et un pôle éducatif 
avec un peu moins de classes ( 14 ) 
sera deux fois plus grand 
que les prévisions acceptées par le Conseil, 
l’un des plus  gros de France , 
dépassant largement la jauge raisonnable 
pour la ville un tel équipement 
aurait sans doute eu sa place 
au cœur de Saint-quentin-en-Yvelines

*****

2000/2001
Le GPV
Grand Projet de Ville

Surtout il  impose , négocie et signe le GPV 
(Grand projet de Ville) .

Il prépare les premiers dossiers 
dont certains aboutissent seulement aujourd’hui 
grâce aux financements conjoints 
enfin obtenus de l’Etat , du Conseil régional, 
du Conseil général 
et du SAN aujourd’hui Communauté d’Agglomération, 
crédits qui nous ont fait cruellement défaut 
pour réaliser tous les projets que nous avions préparés. 

A noter aussi que certains travaux acceptés par le SAN 
ne sont curieusement entrepris 
qu’après les élections municipales de 2001 
et même certains  entre les deux tours . 
Coïncidence ?


*****



En résumé 
population de la ville* 
en   1954 :   4 885  (ville ancienne)
en   1966 :  13 822 ( objectif atteint : lire page 2 )
en   1970 :   20 000 (avec les Merisiers )
en   2000 :   30 000  (avec la ville nouvelle)

soit 1/3 dans le vieux Trappes
1/3  dans les Merisiers 
1/3 en ville nouvelle

En  2010:  40 000 ?

*chiffres arrondis 



*
****




En conclusion
 

Evidemment ce catalogue résume assez sèchement 
une série de réalisations principales 
dont la plupart sont toujours présentes 
mais certaines se sont transformées 
au fil de ces 42 ans de mandat , 
certaines ont parfois  disparu , 
d’autres ont été des expériences plus ou moins longues. 

Beaucoup ont nécessité des actions nombreuses 
avec l’aide de la population concernée. 

Certaines ont été incitées ou initiées par les élus 
et menées par des partenaires publics ou privés 
mais toutes ont demandé énormément 
de discussions et de travail des élus et du personnel communal .

*****

Mais qu’il me soit permis de remercier ceux-ci : 
collègues surtout de la majorité 
mais aussi de l’opposition 
dont les critiques ont été parfois utiles
lors qu’elles n’étaient pas excessives , 
collaborateurs et services municipaux 
et tous les partenaires associés à cette grande aventure : 
la construction d’une ville avec nos réussites 
et malheureusement quelques difficultés 
dues essentiellement à la crise économique 
et au développement imposé de la région parisienne. 

Sort de beaucoup de villes de banlieues!

*****

Remercier aussi le mouvement associatif 
et ses nombreux animateurs bénévoles 
qui ont toujours répondu présent 
dans toutes les actions 
que nous avons entreprises 
et qui ont joué un rôle irremplaçable 
en aidant à l’épanouissement intellectuel et physique 
des uns et des autres, 
en luttant aussi pour la justice sociale.

*****

Gageons que si la ville nouvelle n’avait pas été entreprise , 
Trappes et ses 15 000 habitants , 
entre ses bois et son étang, 
avec sa zone industrielle importante, 
aurait eu un destin totalement différent 
et une image d’ une autre qualité. 

Ceci dit, il ne faut pas déformer celle-ci :
il ne suffit pas d’accoler “en Yvelines ” à Trappes 
pour la modifier 
car nous n’avons pas à rougir de ses origines et de son histoire. 

Elle change au fil du temps notamment en fonction 
des politiques  gouvernementale et municipale 
mais doit se modifier positivement 
avec la volonté unanime de ses élus 
et la participation active de sa population.

*****

L’aventure continue avec les Trappistes…

Souhaitons leur  bonne chance 
car avec son riche  passé 
Trappes le mérite bien. 

C’est une ville populaire 
que nous sommes un certain nombre 
à avoir au coeur .


29 mars 2004 
Bernard HUGO
 


 
 
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