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14 octobre  2003

Information de Trappes Au Coeur

Trappes Plaine de Neauphle
Intermarché ferme ses portes : scandaleux !

Promesses de reprise 
et de réouverture ?

Depuis quelques jours circulent des informations et des rumeurs de reprises concernant le centre commercial
fermé par la direction d'Intermarché.
Plusieurs habitants ont appris que des négociations sont en cours sur une éventuelle reprise du centre commercial par une nouvelle enseigne.

A notre connaissance, aucune décision n'est prise à ce jour et une éventuelle date de réouverture ressort de promesses qui seront difficiles à tenir.
A la fin septembre un bruit avait déjà courru sur une réouverture le 1er octobre.

La situation provoquée par la décision arbitraire et scandaleuse de la Direction d'intermarché a provoqué 
dans le quartier et plus largement sur toute la ville un véritable choc.

heureusement la solidarité a pallié les difficultés.

Quand aux politiques : ils jouent aux abonnés absents , le maire en tête qui peut toujours verser de chaudes larmes mais qui ne fait pas grand chose sinon attendre les informations, éventuellement les relayer et surtout diffuser beaucoup de promesses et d'annonces qui ne sont que des effets de manches, histoire de camoufler ses responsabilités dans le fiasco actuel.

TAC
14 octobre 2003



Article Le Parisien

Intermarché
Trappes 
Un espoir de reprise pour le supermarché  
 
 

LES NÉGOCIATIONS se déroulent en ce moment sous le sceau du secret. Elles pourraient redonner espoir à tout un quartier de Trappes. Plusieurs candidats se seraient en effet manifestés pour reprendre le magasin Intermarché de l'avenue Hector-Berlioz, dans le quartier de la Plaine-de-Neauphle. Selon le maire de la ville, Guy Malandain, un nom devrait même émerger d'ici la fin du mois. Une seule certitude : « Il ne s'agira pas d'un hard discounter (NDLR : une enseigne à bas prix) mais d'une marque équivalente. » Cette semaine, l'enseigne Lidl, un temps pressentie, a expliqué pour sa part qu'elle n'était pas intéressée par la reprise du magasin. Champion ? Casino ? Attac ? Quel qu'il soit, le repreneur est attendu par des centaines d'habitants. Deux mois après la fermeture sans préavis décidée le 3 août, le quartier est toujours en état de choc, « triste, oublié et sale », selon les mots de Medy, gérante du bureau de tabac. Des clients viennent encore échouer par erreur sur les portes vitrées du magasin avant de faire demi-tour. Les cinq boutiques qui font face à l'ancienne surface commerciale de 1 000 mètres carrés ont toutes enregistré une baisse de 30 à 50 % de leur fréquentation. Claudine, la pharmacienne, n'a pas prolongé les contrats d'apprentissage de deux de ses employées. Deux chômeuses de plus pour le quartier. Dans la boucherie halal, M. Elmehdi, le gérant, renonce, lui, à sortir la viande sur son étalage. « Avec deux fois moins de monde, ce n'est plus la peine. Je préfère laisser la viande au réfrigérateur plutôt que de l'exposer inutilement. » 
Navette gratuite mise en place par la mairie Pour pallier le manque de pain, la boucherie et le bureau de tabac vendent bien quelques baguettes, mais le compte n'y est pas. « Deux de mes clientes ont mis leur appartement en vente après la fermeture. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase », ajoute Claudine. « Désolant », c'est aussi le mot de Marie-José, une habitante installée rue Amstrong. « Je n'ai pas de voiture. Je rentre des courses avec mes deux fils. Ça m'a coûté plus de 4 € rien que pour le bus vers Elancourt et j'ai attendu une demi-heure. » Dans la résidence pour personnes âgées Jean-Fourcassa, toute proche, les 70 pensionnaires se débrouillent comme ils peuvent. Une navette gratuite vers l'Intermarché d'Elancourt a été mise en place par la mairie il y a une dizaine de jours. Auparavant, un autre bus permettait d'aller faire ses courses mais pour 3,30 €. « On souffre beaucoup de cette fermeture », reconnaît Patricia Gau, directrice de la résidence. « Intermarché permettait tout simplement à certains de nos pensionnaires de garder des relations sociales. » Seul point positif dans ce désert commercial : la solidarité entre les habitants s'est renforcée. Chacun fait des courses pour les autres. Un couple de personnes âgées en fauteuil aurait même appris à faire des achats sur Internet ! « Un peu de solidarité mais beaucoup de tristesse aussi », conclut Michèle, habitante du quartier depuis treize ans. « Quand le magasin a fermé, des habitants ont pleuré. » 

TRAPPES. Deux mois après, la fermeture de l'Intermarché de Trappes a laissé 22 employés au chômage et un quartier sous le choc. Selon le maire de la ville, le nom du repreneur devrait être connu avant la fin du mois. 

Nicolas Fertin 
Le Parisien , vendredi 10 octobre 2003 
 

 


 
 
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