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Trappes 2002/2012
projets et restructuration

GPV (Grand Projet de Ville)
SCUT(Schéma de Cohérence Urbaine de Trappes)

TAC vous informe

Le Maire de Trappes a organisé le 04 Décembre 2002 une réunion publique pour présenter les projets du GPV (GRAND PROJET DE VILLE). 
Une centaine de personnes a participé à cette réunion au cours de laquelle de nombreux avis très critiques sur les projets ont été émis.

TRAPPES AU CŒUR, association citoyenne de la ville, dont l’objectif est d’encourager les Trappistes à s’impliquer dans le débat local sur le présent et l’avenir de notre Ville, souhaite apporter aux habitants des informations et  une première analyse.

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Les projets présentés par le Maire relèvent de deux domaines :

1/  Un catalogue de travaux d’entretien, d’amélioration et de rénovation de squares ou quartiers (bâtiments, voiries, espaces publics, parkings de  stationnement, sécurité routière, espaces verts) qui sont de la responsabilité de bailleurs privés ou publics, ou de la municipalité, qui seront financés en partie par le GPV (Etat, Région et Département, SAN, Ville).

2/ Une étude  - le SCUT (Schéma de Cohérence Urbaine de Trappes) - sur 10 ans qui semblerait engager un remodelage profond de la ville, renforçant son caractère de « ville traversière » au cœur de la Ville Nouvelle, avec
- un axe est-ouest sur la RN10 seulement prévue en enfouissement sur moins de 300 mètres (avec 2 tranchées de 2 voies) à hauteur de la mairie pour 80.000 véhicules /jour moyenne actuellement, en augmentation dans les années à venir.
- Un axe nord/sud (Plaisir /Montigny) en fort développement sans travaux à hauteur du pont de la Mare Savin (lignes SNCF) dans un délai de plus de 10 ans.
- Un nouvel axe est/ouest traversant la Ville de Trappes (Rond point Elancourt - Le Mail de l’Aqueduc - rue Hector Berlioz - Gymnase Mahier - Carrefour Castiglione/ Allende/ Thorez avec prolongement soit sur le carrefour Cachin [Mairie vers Montigny], soit vers la base de loisirs [D912 Dreux et RN10 Paris]), présenté comme un « Transport en commun en site préférentiel » qui desservirait très peu de quartiers de Trappes ! 
- Le prolongement de l’A12 est renvoyé à l’horizon 2015/2020 même s’il est affirmé comme nécessaire, voir prioritaire !! A notre avis, ce prolongement de l’A12 est préférentiel, urgent et incontournable.

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Cette étude prévoit également des aménagements locaux nécessaires   comme la voirie, le désenclavement de quartiers, les problèmes de stationnement et de sécurité routière, les espaces verts et paysagers etc…
- Elle évoque des constructions nouvelles en cours (Le Village, la rue Jean Jaurès, Paul Vaillant Couturier, la Place des Merisiers…) ou envisagées (en Plaine de Neauphle entre Intermarché et la Gendarmerie, rue Martin Luther King, au centre commercial des Merisiers…) sans que pour autant des  dessertes urbaines claires soient prévues.
- Elle propose la suppression du Pont Cachin avec la création d’une plate-forme au dessus de la RN10 enfouie à hauteur de la Mairie ce qui améliorera indéniablement la vie des habitants du quartier du Village mais dont la réalisation soulève déjà de nombreuses questions.

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Ces projets amènent de nombreuses remarques :

Sur la construction démocratique du projet, la préparation du GPV, ne serait-ce qu’au niveau des travaux envisagés dans les squares et les quartiers, relève jusqu’à ce jour d’une démarche technocratique. Il est nécessaire que les habitants de Trappes soient mieux informés et associés aux décisions. Déjà, il s’avère que de nombreuses réactions (comités de suivi, amicales locataires…)  remettent en question le contenu même des projets (création de voiries routières par exemple). 
C’est pour cela qu’il nous semble nécessaire que les habitants, les associations de Trappes, les Comités de Quartier s’emparent de ces projets pour les étudier, les analyser, les amender…TAC est disponible.

Un remodelage profond de la Ville de Trappes est engagé et nécessite un débat démocratique public avec les informations nécessaires (plans, maquettes, études…) et fiables sur les possibilités de financement alors même qu’on semble assister à un revirement gouvernemental de la politique de la Ville avec une baisse des financements publics (-50 % des financements par l’Etat de la Politique de la Ville ? ). 

On constate tous les jours de plus en plus de difficultés à se déplacer et à stationner dans la ville particulièrement dans le centre et aux heures de pointe. Il nous semble que donner de l’oxygène à Trappes devrait être une priorité en repoussant les flux de circulation à l’extérieur de la ville (prolongement A12 hors des villes, utilisation du D912 pour l’axe Nord/Sud jusqu’au delà du carrefour du Pavillon Bleu)

Il semblerait qu’aucune étude d’impact n’ait été réalisée à partir du SCUT pour envisager les risques de dysfonctionnements engendrés par un projet sur 10 ans. 
En clair : faut-il continuer à bétonner la Ville ? (bâtiments, routes, parkings…) 

La plate-forme au dessus de la RN10, face à la mairie s’annonce comme un nœud routier névralgique au centre des axes nord/sud et est/ouest avec son cortège de difficultés (stationnement, bouchons, lieu de passage obligé…), engendrant une hausse de la circulation sans apporter de réponse ni à la situation actuelle ni à l’environnement local (commerces, déplacements piétons, transports collectifs, pollutions, bruits…)

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Quelques idées :

Si le GPV semble alléchant, au premier abord, pour le financement de la rénovation des quartiers, il ne semble pas de nature à résoudre les problèmes actuels en ce qui concerne la cohérence globale et l’amélioration de la vie quotidienne des Trappistes. Il pourrait même engendrer de nouveaux, rapides et graves dysfonctionnements. 
Dans ce cas, le GPV ne serait qu’un nouveau leurre et une nouvelle bombe à retardement.
Dans l’immédiat on constate déjà que certains bailleurs s’abritent derrière des projets de travaux financés dans le cadre du GPV, pour ne rien faire au quotidien sur leur patrimoine : nettoyage, propreté, entretien …

Au-delà du contenu même du projet se pose la question aussi essentielle du niveau des financements à obtenir :
Le Maire se positionne « comme un gérant » qui ferait en fonction de ce que les autres financeurs (Etat, Région, Département, San…) attribueraient à la ville…

La vraie question est donc bien : que faire, avec qui et comment pour obtenir les moyens et la garantie de réellement changer la ville, au quotidien, pour les Trappistes ?

C’est cette question fondamentale qui est posée à tous les acteurs - habitants, associations, élus, partis politiques…- pour une vraie réponse aux attentes des Trappistes :

Un projet humain, économique, social et culturel qui pour l’instant est le grand absent du GPV et du SCUT !

Trappes, 27 décembre 2002.

Le texte sous format word


 
 
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