TRAPPES AU COEUR
 - Citoyenneté - Liberté - Egalité - Fraternité - Démocratie - Solidarité -
Retour à
TAC - 
Actualités
TAC - 
dossiers

 
Square Albert CAMUS
Les Locataires en Colère

La réunion du "Comité de suivi"(*) du mercredi 27 Novembre 2002 
qui devait porter exclusivement sur les travaux des Parkings du square Albert CAMUS  a tourné à la colère des locataires de Camus contre le propriétaire bailleur OPIEVOY.
Une cinquantaine de locataires avaient tenu à être présents, répondant ainsi  à un appel à leur mobilisation lancé par  tract .

La réunion commençait par la présentation de l'enquête parking menée par l'OPIEVOY.
A peine 10 % des locataires de Camus (43 sur 495) ont répondu à l'enquête de l'Office HLM sur les Parkings.
La responsable de l'enquête s'interrogeant sur cette très faible participation, un locataire a estimé que c'était le "ton agressif" du document parlant d'augmentation du loyer parking qui en était à l'origine.
Immédiatement le directeur régional de l'OPIEVOY a traité le locataire d'irresponsable et l'a invité  a partir si il n'était pas content, 
mettant  ainsi le feu au poudre à peine 10 minutes après le début de la réunion.

Les locataires présents ont immédiatement protesté contre ces propos inadmissibles et ont commencé à exprimer de manière vive leurs revendications concernant leur vie quotidienne :
Etat du square, 
Entretien insuffisant,
Nettoyage des espaces intérieurs  et extérieurs quasiment inexistant,
Problèmes des ordures ménagères et encombrants,
Réparations non effectuées,
Dégradations non réparées, délabrement des entrées, des coursives,
Etat lamentable des ascenseurs,
Problèmes d'électricité, ampoules grillées non remplacées,
Nombreuses coupures de chauffage et d'eau chaude - 5 coupures ces 4 derniers week-ends, sans informations ni excuses de l'office -

Chacun y est allé de son témoignage.

Le Maire de Trappes, Mr Malandain étant en retard, 
c'est Mr Colfaux, Maire Adjoint qui a donné la parole aux Locataires 
et ainsi leur a permis de s'exprimer.

A son arrivée, le Maire a tenté de vouloir limiter la discussion 
sur la seule question des Parkings, 
mais devant la détermination des Locataires, 
n'a pu empêcher leurs témoignages de se poursuivre.

Un locataire, membre de l'Amicale, a rappelé l'historique de square :

la colère des locataires qui s'est  exprimée à partir de la fin 1987 
- en particulier sur le chauffage, l'eau chaude , le nettoyage et les infiltrations ,

Les batailles des locataires entre 1987 à 1996 pour une vraie réhabilitation. 
La victoire de 1992 (après 8 jours de coupure de l'eau chaude et du chauffage) pour des travaux urgents de chauffage qui ont apporté une nette amélioration sans attendre la réhabilitation.

Il a rappelé que l'Amicale des  locataires s'était positionnée contre le contenu insuffisant du projet de travaux de l'OPIEVOY et avait eu raison. . 

Les travaux de la réhabilitation de 1996/1997 menés par l'OPIEVOY 
se sont soldés par un échec retentissant car à peine étaient-ils finis 
que le niveau de l'entretien et du nettoyage engendraient des dégradations importantes amenant dysfonctionnements amplifiés malheureusement par des actes de vandalisme. 

Aucun travaux n'a eu lieu sur les espaces extérieurs et les Parkings alors qu'ils faisaient l'objet de financement dans le cadre de la réhabilitation.

Il a rappelé les 150 propositions alternatives des locataires refusées par l'OPIEVOY et l'architecte en 1995 qui sont aujourd'hui reprises dans les projets de travaux - annoncés en 2000 par l'OPIEVOY et qui auraient dû commencer en fin 2001   !- 

Il a mis en doute l'annonce d'un début de travaux pour la mi 2003.

Il a donc exigé des réponses et des engagements clairs de l'OPIEVOY 
sur les revendications exprimées par les locataires sur la vie quotidienne 
du square (nettoyage, éclairage, chauffage, eau chaude, ascenseurs...) 
en rappelant que selon l'OPIEVOY en 1995, la réhabilitation de 1996/1997 devait régler ces problèmes. 

Il a terminé en rappelant que cette réhabilitation s'était surtout conclue pour les locataires par une augmentation de 30 % du loyer principal sans baisse des charges locatives.

Il a fallu l'insistance de plusieurs locataires pour qu'enfin, l'OPIEVOY daigne répondre.

Le Directeur régional de l'OPIEVOY  a, à nouveau mis le feu au poudre, en affirmant que tous les dégâts étaient dus à l'insécurité, au vandalisme, 
au non respect par de nombreux locataires des règles de savoir vivre... 
et en renvoyant tout aux futurs travaux.

Des échanges virulents ont alors eu lieu entre les locataires du square Camus et le l'OPIEVOY. 

Alors que les locataires demandaient des réponses sur le quotidien , des actes pour améliorer le nettoyage des sols des entrées et des coursives, le ramassage des papiers et des détritus, le remplacement des ampoules grillées, la réparations de portes cassées...le directeur recommençait à chaque fois son discours sécuritaire à connotation fortement politisée.

Les locataires excédés se levaient et la réunion se terminait dans la confusion avec un maire totalement débordé qui à aucun moment ne s'est exprimé sur le fond et n'a apporté son soutien aux revendications et à la colère des locataires. La seule chose sur laquelle il s'est engagé, à un moment donné, a été de promettre de convoquer l'OPIEVOY à la mairie...

De nombreux locataires ont décidé de poursuivre leur mobilisation et sont déterminés à obtenir une amélioration rapide de leurs conditions de vie au quotidien.

28 novembre 2002.
 

* Le "comité se suivi " est constitué  du Maire, d'adjoints au maire (+ quelques  personnels techniquesde la mairie), et de locataires volontaires du square Camus.
Son objectif est normalement de suivre les projets en cours 
sur le quartier :
voirie - allée D Milhaud et V Jara- , travaux square Albert Camus...


 
 
Retour à
TAC - 
Actualités
TAC - 
dossiers

 
TRAPPES AU COEUR
trappes.au.coeur@wanadoo.fr
Trappes Au Coeur
Actualités
TAC - Page 0022